Rémi Gastaud
Rémi Gastaud
En admiration pour ce monde étant tout jeune, la vie de tous les jours et les aspirations modernes m’ont fait oublier d’où je venais.
C’est lors de mon expatriation en Irlande que j’ai pu redécouvrir notre fabuleuse planète. Je me suis alors profondément passionné pour la photographie. Les paysages tantôt verts émeraude des grandes plaines, tantôt acérés du bord des falaises sont sources d’une inspiration infinie.
Dès lors, plutôt que de voir,
je me suis mis à observer.
À chaque instant, je me retrouve tel un enfant découvrant un univers de magie naturelle et sauvage. Ma photographie est le reflet de mes escapades. Je cherche à retranscrire ces sensations de grandeur ou d’intimité, ces jeux de lumière et de contrastes. Les heures passées à guetter et attendre un animal s’échappent comme le cours de l’eau inexorable, mais l’opportunité aussi unique que soudaine est finie en un battement de cils.
Mon approche
Si l’observation de ce monde m’est essentielle, je m’efforce à le faire de la manière la plus responsable possible. La Terre recèle tant de joyaux qu’on oublie parfois que certains sont juste à notre portée.
Bien qu’il m’arrive de voyager, je favorise mes terrains de jeu locaux : la chaîne des Pyrénées à quelques pas, les Alpes où j’ai une partie de ma famille et sûrement encore d’innombrables lieux aux alentours qu’il me reste à découvrir.
Mon mantra : ne laisser aucune trace.
Afin de préserver ces écosystèmes autant que faire se peut pour les futures générations, voilà le précepte de base qui guide chacune de mes décisions.
Que ce soit de l’évidence de ne rien laisser derrière soi lors de randonnées et bivouacs ou de s’efforcer à observer la faune sans que celle-ci ne soit dérangée.
Une observation réussie est lorsque le sujet ne se doute à aucun moment d’être apprécié, de la rencontre à la séparation. Aucune de mes photos n’implique des sujets nourris, appâtés ou apprivoisés.
Photos et retouches
Les appareils photos numériques aussi modernes et performants soient-ils ne peuvent encore pas représenter fidèlement une scène telle que nos yeux la perçoient. Pour cette raison, je capture mes images telles que le capteur les voit : brutes. On utilise souvent le terme anglais « raw » dans ce contexte.
Ces images brutes contiennent beaucoup d’informations mais apparaissent fades face à la réalité. Ce n’est qu’une fois dans un logiciel photo qu’on pourra prendre les décisions de retouches. C’est à l’image de la chambre noire qui permet donner vie et de retoucher les photos argentiques.
Après les phases de recherches en amont, la composition de l’image et la capture sur site, c’est sur l’ordinateur que se poursuit la création de l’œuvre. La majorité du temps je souhaite retranscrire au plus proche la réalité du terrain telle que je m’en souviens. Il m’arrive toutefois de me laisser guider par là où la photo semble vouloir aller. Certains clichés se prêtent particulièrement bien à l’exploration vers des tons et luminosités imaginaires.
N’hésitez surtout pas à me contacter afin de savoir si une photo a été particulièrement retouchée où modifiée.
